tampon confidentiel

La confidentialité dans les bâtiments hospitaliers est-elle toujours une question d’architecture ?


C’est la question qui se pose à la lecture du dernier magazine « architecture hospitalière » sur le Japon.

En France l’argument de la confidentialité influe de nombreux choix architecturaux dans les structures de santé : chambre à 1 lit, bureau personnel individuel, poste de soins et espace médical distincts …

Au Japon, il semble que les budgets d’investissements et d’exploitation soient assez proches des budgets français, mais la répartition des espaces et des emplois est différente : chambre à 4 lits, poste de soins unique central partagé par toutes les professions, bureaux personnels collectifs …

Le respect de l’intimité et de la confidentialité des patients passent alors par l’attitude des personnels qui parlent à voix basse et chuchotent, et par davantage d’anonymat (par exemple avec un système d’appel par numéro pour les consultations).

Il est intéressant de se poser alors les bonnes questions sur nos habitudes de conception même si la culture japonaise n’est pas toujours transposable à nos modèles d’organisation.

C.M.